dimanche 29 mars 2015


Jour faste, ce dimanche. Deux bonnes raisons au moins de s'agiter dans les chaumières.

Passage à l'heure d'été. Aïe, ma brave dame... Ça dérègle mes vaches, mon chat, mes enfants, patin-couffin.
Et un raton laveur, un.
Lequel doit sa notoriété à l'ami Prévert qui en fit le leitmotiv que l'on sait, et son nom à la manie qu'il a - en apparence du moins - de laver ses aliments avant de les manger. En réalité, c'est parce qu'il se nourrit entre autres de petits animaux aquatiques qu'il plonge ses pattes dans l'eau.
Bref, un charmant mammifère supposé un peu maniaque quand il n'est que gourmand. Comme la concierge en somme. Sauf qu'elle sévit plutôt dans les cours d'immeubles que dans les cours d'eau. Question d'opportunité je suppose.

Restent les départementales. Nul doute qu'il y aura de nombreux débats ce soir autour des résultats, chacun s'efforçant, à grand renfort de langue de bois, de minimiser ses échecs.
Pour ma part, c'est Jean Yanne que je préfère écouter.

vendredi 27 mars 2015

Cabu, Wolinski. Et Bernard Maris, dont l'accent et les emportements rendaient l'économie presque sympathique.
Je n'écoute plus France-Inter le vendredi matin.
Et les économistes ont recommencé à m'ennuyer.

mercredi 25 mars 2015

En principe, lorsque la concierge est dans l'escalier, c'est qu'elle n'est pas là. Ou plus exactement pas là où vous espériez la trouver.
Planté, bredouille, devant la porte fermée de sa loge et du petit écriteau qui vous rit au nez, vous vous interrogez. En a-t-elle pour longtemps ? Je monte ou je l'attends ?
La chaise un peu ancienne qui bavarde avec le paillasson devrait suffire à vous répondre.
Car lorsque la concierge n'est pas au rez-de-chaussée, c'est qu'elle joue à la marelle sur le palier du troisième, à chat perché sur la rampe d'escalier, ou qu'elle partage le goûter de la dame du premier.
La concierge est imprévisible, mieux vaut en prendre votre parti.